« Au départ, j’ai travaillé sur le bijou-sculpture… puis sur une silhouette qui se dessine en relief et qui prend vie. »
Les prémisses des sculptures
Les premières réalisations de sculpture papier d’Auré Li sont nées dans le cadre de ses études, lors d’un projet pour les salons « Première classe » à Paris. Auré Li avait comme exercice imposé une création sur le thème du tabouret de Stark (bubu). Elle a vu instantanément en cet objet une bobine qu’elle a entourée de fils. Elle a ensuite eu l’idée de déposer des silhouettes à l’intérieur.
Les silhouettes des dioramas naissent d’un fil que l’on déroule. Elles sont faites de papier de soie cousu, comme si le fil les avait fait naître. Auré Li s’est imprégnée de souvenirs de son enfance où elle jouait avec des poupées en carton qu’elle habillait de vêtements en papier.
Pourquoi des boîtes ?
« La boîte c’est l’esprit d’un cadre et l’idée de petits cabinets de curiosité. »
Les inspirations
« Je me donne beaucoup de liberté. Je n’ai pas de thème particulier. Tout part pour moi des assemblages de matières."
Ces sculpture parlent de mode, de féminité tout en poésie. Auré Li s’amuse avec les détails et y ajoute même des coupures de journaux de mode anciens.
Elles ont un petit air des silhouettes des sculptures de Giacometti.